Profitant de l’atelier pratique débutant de ce vendredi, nous avons monté le Lhires III du club sur un C9.

Après une mise station où nous avons joué à cache-cache avec les nuages pour trouver la polaire, nous avons cherché une grosse étoile bien visible acceptant de se montrer, afin d’avoir un temps de pose pas trop long. L’élue a été Arcturus de type K (température 4300 K).
Nous avons pris une pose de calibration avec la lampe Argon-Néon du spectroscope. Cela a été l’occasion de mettre en évidence qu’il faut commencer par faire la pose de calibration avant la cible et non l’inverse. Le Lhires avait été testé dans la journée, à 20°C et en début de nuit nous étions à 15°C, conséquence: les raies de calibration été décalées et il ne restait plus que deux raies au lieu de trois. Nous avons donc dû recommencer une deuxième série de poses pour Arcturus, après avoir réglé la vis micrométrique pour avoir les trois raies de calibration.

Une fois la pose de calibration faite, nous avons pris 10 poses de 10s de Arcturus. Puis, nous avons pris les poses de flats. Les darks et les offsets étaient déjà pris.

Le travail de la nuit était terminé, celui de jour pouvait commencer.
Avec ISIS, les poses prises durant la nuit ont été traitées

L’image est:

Voici quelques remarques:
– La réponse instrumentale n’a pas été calculée
– Les poses d’Arcturus ont été prises dans un environnement très nuageux.
– Les poses ont été faites sans autoguidage.
– Les poses sont probablement trop courtes (10s par pose unitaire), mais un voile nuageux arrivait et il n’aurait pas été possible de faire des poses de 60 ou 120s. Cela explique le bruit sur le profile spectral.
– Il n’y a pas de raison d’avoir une raie en émission. Il y eu un parasite quelque part.

Le ciel était rempli de nuages, à 1h nous avons arrêté l’atelier.
Il faudra recommencer cette cible avec un ciel dégagé, une étoile de référence et des poses plus longues.

La suite… au 30 juin à Buthiers.

Jean-Jacques