Ce soir, notre rendez-vous au Club est consacré à la manipulation de matériel, afin de permettre aux débutants et nouveaux membres (mais pas que), de se familiariser à la pratique de l’astronomie.
Les prévisions météorologiques sont très bonnes, la soirée se déroulera donc dans le jardin du Club ! Les membres arrivent progressivement, certains ont apporté leur matériel. Bertrand est déjà présent, avec l’intention de tester le nouvel instrument du club : un setup astrophoto pour débutants.
Direction le jardin ! Nous installons le matériel du club avec le concours de Robert, Philippe, Georges, Thierry, et répondons aux questions de Olivier, nouvel adhérent. Plusieurs membres montent leur matériel.
Yvan et son épouse installent leur setup et se lancent dans des observations de Jupiter !
Jaroslav inaugure également son matériel, un télescope compact SeesStar S50:
Bertrand, quant à lui, muni de sa frontale, fait les premiers essais du nouveau setup astrophoto du Club, pour les membres débutants. L’objectif est de mettre à disposition des adhérents un instrument léger, facilement transportable et d’une manipulation aisée, pour se lancer dans l’astrophotographie du ciel profond ou planétaire.
Les observations se multiplient dans une ambiance sympathique, les échanges et discussions sont nombreux. Les premiers essais du nouveau setup sont prometteurs !
Et c’est la fin de cette soirée à la Maison verte. Un grand merci aux membres pour leur participation et à Alain, notre photographe évènementiel.
Nous avons assisté à la conférence de M. Jean-Charles Cuillandre, astronome CEA-IRFU spécialisé dans l’imagerie optique et proche infrarouge à grand champ, depuis les détecteurs, les techniques d’observation et le traitement des données, jusqu’à la science au sens large permise par cette instrumentation.
Son parcours • Formation d’ingénieur • Doctorat en astrophysique à Toulouse avec Yannick Mellier (1996) • 20 ans au CFHT (Canada-France-Hawai- Télescope). • Depuis 2014 il a rejoint le CEA-Irfu pour intégrer la mission spatiale Euclid afin de contribuer au développement du plan d’expérience et de lancer la campagne d’observations. • 2024 récompensé pour son pipeline personnalisé de données qui a permis de générer les magnifiques images en couleur de la mission Euclid.
Il propose ce soir de nous partager son enthousiasme sur les premiers résultats de la mission Euclid Nous vous proposons ici un résumé de cette conférence (le support de présentation est disponible pour les adhérents en zone privée). Jean-Charles a commencé par nous préciser d’où viens sa passion, un druide québécois, des pionniers de l’astrophotographie (David Malin, Serge Brunier) et comment cela l’a amené « tout naturellement » à exercer son art sur la mission Euclid.
La conférence a commencé par une présentation de la mission Euclid, où elle se situe dans l’écosystème de l’ESA (15% du budget alloué à la recherche) :
L’objectif d’Euclid est de traquer l’univers sombre. – Cartographie de 2 Milliards de galaxies sur 1/3 du ciel jusqu’à 10 Milliards d’années dans le passé – Travail dans le visible et proche IR – Positionné au point Lagrange 2 – Un miroir de 1.2 m : « pas énorme mais dans l’espace ça voit loin » – 5 mètres de hauteur – Un champ de vue est de 0.5deg carré (2 fois la surface de la pleine lune) – Un capteur VIS 620 Mpx de pixels (pour imager la forme des galaxies) – Un capteur NISP (Spectro imageur) 64 Mpx pour mesurer le flux et le décalage spectral – Mission initiale prévue pour 6 ans mais le bon lancement (Falcon9) lui permettra de travailler jusqu’à 12 ans. Les objectifs de cette suite sont encore à définir par l’ESA – 20 ans de travail 12 ans de développement, 1600 membres (100 cosmologistes le reste d’astrophysiciens) – Budget 1.3 milliards d’euros
Le travail de Jean-Charles Cuillandre Après cette présentation du télescope, Jean-Charles nous a présenté ses activités sur la mission. 1 – Avant le lancement : Préparation de la mission 2 – Pendant la phase de calibration 3 – Pendant la phase d’analyse
– Phase de préparation de la mission Avant le lancement Jean-Charles a contribué à la planification des pointages pour arriver à couvrir 1/3 du ciel en évitant le plan galactique (et ses cirrus), le plan de l’écliptique et les étoiles trop brillantes de notre galaxie (magnitude 4).
Euclid ne passera qu’une fois à chaque endroit; l’enchainement des vues est planifié notamment pour optimiser la consommation. Seules certaines zones (réduites) seront vues 40 fois pour étalonner le système (champ très profond) et ouvrir potentiellement vers de nouvelles sciences (en jaune sur la carte, ci-dessous).
– Phase de calibration : ERO (Early Release Observation) Sur cette phase, le rôle de Jean-Charles a été de valider la chaine de traitement des images reçues. Il nous a présenté un panel des différents défis techniques à relever (cf slides). On notera des challenges techniques comme le bruit du rayonnement cosmique (sur le VIS) et la rémanence des information (sur le NISP) qui ont été résolus par des algorithmes basés sur de l’apprentissage, le but étant d’ôter ces bruits et les remplacer, sans dénaturer l’information.
Pendant cette phase de calibration du télescope, Jean-Charles a obtenu des créneaux d’observation pour valider la qualité de l’optique et alimenter un minimum l’espace médiatique, en expliquant ce qu’est Euclid à un plus large public. 17 cibles en dehors du champ de l’étude principale ont été choisies. Ce choix de cibles s’est fait en fonction de la taille qu’elles représentent sur le capteur et d’un potentiel d’intérêt scientifique. Cela donne les images (lien ci-dessous), pour comprendre ce que veut dire 620Mpx. https://www.esa.int/Space_in_Member_States/FrancePemieres_images_d_Euclid_L_eblouissante_lisiere_de_l_obscurite L’importance de la communication n’avait pas été initialement identifiée, il aura fallu argumenter pour arriver à ce résultat qui aujourd’hui, au sein du consortium, est “plus” naturel. Son travail consiste alors, comme il le dit, à « aider à la ligne narrative » et « engager le public ».
Jean-Charles nous a ensuite expliqué son choix de palette chromatique sur les images en fonction des bandes spectrales du capteur. Pour lui, la palette doit conserver l’ordonnancement des longueurs d’onde, l’image ne doit pas dénaturer (ou le moins possible) la science. Il reste cependant de la place pour faire du beau et de l’esthétique.
Là aussi, de nouveaux défis techniques et de nouveaux traitements à imaginer (ex ghost des étoiles brillantes sur le dichroïque), traités par Machine Learning.
Data Release On notera que contrairement au JWST, les données brutes ne sont pas immédiatement rendues publiques, elles sont exploitées d’abord par le consortium Euclid avant d’être diffusées. Cela évite les publications trop rapides et sans vérification de certains labos.
De la place pour l’émotion Jean-Charles a insisté à plusieurs reprises sur la beauté de la Science, de ses Images. Son travail ne consiste pas seulement à « générer de la Data » exploitable par ses confrères, mais aussi à créer de l’émotion aussi bien pour le grand public que pour ses pairs, il faut prendre le temps de contempler ses images et de voyager à l’intérieur.
Jean-Charles conclut sa conférence par une séance de questions réponses.
Résumé: – L’objectif d’Euclid est de traquer l’univers sombre – Euclid un télescope qui voit large – Sur Euclid chaque pixel compte, et il y en a ! – Euclid un Beau Télescope, qui fait de Belles Images, pour de la Belle Science
Un grand merci à Jean-Charles Cuillandre pour avoir partagé son enthousiasme et nous avoir montré que la science peut aussi être esthétique.
Ce soir, notre conférencier présente une application faite à partir d’un tableur, dont le but est de faciliter le design d’une chaîne optique. la réunion est comme d’habitude relayée en visioconférence.
Après avoir identifié le setup et les exigences de la charge utile, Philippe fait un rappel théorique sur les différents éléments pris en compte par cette application.
Présentation d’une chaîne optique constituée de trois systèmes optiques
Philippe détaille ensuite les différentes fonctionnalités et possibilités d’utilisation de l’application tableur.
Les fonctions du tableur sont nombreuses et personnalisables (choix du modèle de setup, des systèmes optiques, des bagues de transition et bagues allonge), possibilité de compléter, ajouter ou modifier les différentes zones utilisables.
Au final, une application un peu technique mais offrant de réelles possibilités pour gérer et personnaliser une chaîne optique. Un grand merci à Philippe pour son intervention et la présentation de ce tableur. Les membres peuvent retrouver toutes les précisions en zone privée.
A l’occasion de cet évènement, qui s’est déroulé entre 11h08 et 12h56, avec un degré d’obscurité de 23,38% à Antony, une séance d’observation a été organisée au Club d’astronomie d’Antony, grâce à de bonnes conditions météorologiques.
Plusieurs membres ont apporté leurs instruments, et le matériel du Club a été installé. Jean-Jacques B, premier arrivé, installe son télescope, suivi de Robert ! Pour ma part (Michel), j’installe une lunette du Club dédiée à l’observation solaire.
Puis Bernard et Johann nous rejoignent!
Jean-Pierre et Jean-François (responsable de l’atelier de construction de Télescopes de voyages d’Antony), en cours au Club, arrivent également, sous l’œil de Bertrand!
Eric-Olivier, nouveau membre, engage la conversation avec Hervé. Plusieurs autres membres arrivent, il faut monter les matériels car l’éclipse débute à 11h08 (10h58 TU). Un passage déjà bien ensoleillé dans le jardin de la Maison verte est adopté pour l’installation de setup. une astronome junior attend impatiemment !
Nous installons le Solarscope du Club, qui sera utilisé pour visualiser facilement le Soleil en toute sécurité et l’avancement de l’éclipse. L’endroit est vite repéré par une astronome amateur !
Pendant que les autres membres du Club arrivent, Helios nous illumine et l’observation de l’éclipse partielle commence, bien visible sur le Solarscope. Nous installons une petite caméra devant l’instrument afin de proposer aux membres du club une observation en visioconférence (à retrouver en zone privée).
C’est parti, les observations s’enchainent sur tous les spots dans une sympathique ambiance !!
Le Solarscope permet de suivre l’éclipse, qui atteint progressivement son maximum!Johann tente un petit exercice d’imagerie de l’éclipse avec le logo du Club, qui intéresse les plus jeunes !
Tous les instruments sont utilisés !
Et c’est la fin de l’éclipse!
Voici quelques photos et images réalisées par les membres du club
Un grand merci à toutes pour votre participation et votre présence à cette éclipse solaire partielle !!
Samedi 15 mars 2025 à la Maison Verte, sept enfants ont été plongés au coeur de la vie des étoiles.
1- Naissance des étoiles
Robert leur fait découvrir les mécanismes, qui à partir d’un nuage de gaz, conduit à la formation d’une étoile. Tout le monde est concentré…Robert parle même aux parents restés pour l’atelier.
Interrogés, les enfants ont démontré un très bon niveau de connaissances (certains avaient révisé le sujet très sérieusement).
Dans un deuxième temps, Gilles leur a proposé des mises en situation pour appréhender les phénomènes à l’œuvre à l’intérieur d’une étoile.
Gilles transforme les enfants en proton et les place à l’intérieur du Soleil, les enfants se croisent, s’entrechoquent et s’associent pour se changer du Deutérium en Hélium 3. La fusion nucléaire s’enclanche, l’ampoule s’allume!
Un deuxième jeu les fait devenir des photons, cherchant à sortir de l’étoile, grâce à un dé et une carte de déplacement.
Abigaëlle attrape les photons parvenues à la zone convective et les fait sortir de l’étoile!
Le retour sur expérience se fait sans tarder, il faut du temps aux photons pour parvenir à s’échapper.
2- Vie et destin des étoiles
Grâce aux fabuleuses maquettes de Jean Pierre, les enfants repèrent trois groupes d’étoiles et comprennent vite que si elles sont grosses, elles ne vivent pas longtemps. Les petites ne meurent jamais ou presque. Jean-Pierre leur conte le possible destin de chacune d’entre elles, naine blanche, étoiles à neutrons, trou noir…
3- Atelier sciences et art
Pour finir, chacun construit une maquette mobile de supernova de type 1a. Le temps est passé très vite! Les parents donnent un coup de main pour terminer les réalisations. Les enfants restent toujours aussi imaginatifs surtout pour ce nouveau format mobile et en 3D!
Ce 14 mars à la Maison verte, Olivier B, astrophotographe au Club et initiateur de l’imagerie du ciel profond en poses courtes, propose d’exposer cette technique, qui s’inscrit en parallèle de l’astrophotographie classique. La réunion est, comme d’habitude, proposée en visioconférence.
Après un petit rappel historique sur l’évolution des capteurs CMOS, notre conférencier explique les avantages et inconvénients de la technique d’imagerie en poses courtes.
Représentation d’imagerie de la nébuleuse du Crabe (Messier 1) avec différentes accumulations de temps de poses courtes (1 seconde).
Quelques illustrations d’imagerie du ciel profond en poses courtes :
Les membres du Club peuvent retrouver le replay de la conférence et l’ensemble des explications en zone privée
Un grand merci à Olivier pour son intervention passionnante !
Ce 7 mars, le matériel est installé dans le jardin du club et une séance d’observation astro débute en remplacement d’une réunion, grâce à des conditions météorologiques particulièrement favorables ce soir ! Les membres, dont de nouveaux adhérents sont présents avec leur matériel.
La Lune, les planètes Jupiter et Mars sont bien visibles (ci-dessous, simulation du ciel d’Antony à 21h00 avec l’application Stellarium)
Étienne, nouveau membre, installe son télescope, tandis que Christophe installe un setup du club, en compagne de Jean-Jacques et Laurence (nouvelle adhérente).
Nous sommes rejoints au club par plusieurs membres, et la soirée d’observation commence !
Échanges, discussions, explications, les conversations se multiplient dans une ambiance sympathique. Les débutants profitent de l’expérience des membres plus expérimentés: mise en station, équilibrage, monture, oculaire, mise au point, etc…
Les observations s’enchainent ! Marc vient d’arriver avec son matériel et s’installe pour faire de l’astrophoto.
Les observations en « visuel », photos prises avec des smartphones et les captures réalisées en astrophoto permettent d’admirer les cratères de la Lune, Mars et Jupiter.
Un grand merci à toutes et tous pour votre participation à cette sympathique soirée d’observation. Dès qu’on voit une étoile, on sort !
Samedi 8 mars 2025 entre 20h30 et 22h00, le Club d’astronomie d’Antony, avec le concours de la municipalité, a organisé une séance d’observations sur le terrain de football du Stade Georges Suant afin de permettre au public de découvrir le ciel étoilé.
Les prévisions météorologiques sont favorables malgré quelques nuages de haute altitude, et se sont améliorées en cours de soirée.
Vers 19h30, les membres participants (Bernard, Jean-Jacques, Christophe, Karine, Matthias, Thierry, Maud, Caroline, Nicolas, Jocelyn, avec le concours de Jean-François, et moi (Michel) installent le matériel (du Club ou personnel) : télescopes (Dobson, Newton, Maksutov, Seestar, Unistellar, lunette, jumelles binoculaires, au total neuf instruments astronomiques.
A 20h30, le public arrive progressivement, les visiteurs sont accueillis sur les différents spots d’observation.
Les bonnes conditions météorologiques ont permis aux visiteurs, parmi lesquels de nombreux enfants très intéressés, d’observer les cratères de la Lune, les planètes Jupiter et Mars, ainsi que la nébuleuse Messier 42 (située dans la constellation d’Orion).
Nous espérons avoir pu sensibiliser le public (environ 80 personnes présentes) à l’observation astronomique et remercions les membres du Club d’astronomie d’Antony qui ont participé à cette soirée. Nous remercions également la municipalité d’Antony et la Direction des Sports, qui ont permis la réalisation de cet évènement.
Ce soir, Dame Météo nous fait l’honneur d’un ciel dégagé et d’une bonne visibilité. Une sortie d’observations par des membres du Club s’organise en cette soirée Saint-Valentin.
Cinq à six membres se donnent rendez-vous sur le plateau de Saclay, où Damien installe de suite son matériel, mais nous décidons de changer de spot pour un accès plus facile.
Discussions sur le parking, nous hésitons entre ce nouveau spot à 10mn en voiture ou le Club. Tiens un nouvel arrivant ? Une nouvelle tète ? C’est un astronome amateur qui comme nous viens observer le ciel. Les discussions continuent nous décidons, en plus petit comité, de continuer la nuit sur le nouveau spot. Nous proposons à notre compagnon d’un soir de nous suivre. Et Daniel accepte et nous suit. On le signale sur la messagerie du club car d’autres personnes devaient nous rejoindre.
Caroline connait plus ou moins ce nouveau spot, se sera plutôt moins. On se trompe, demi tour devant l’abbaye de Vauhallan et après une rencontre avec un chauffeur de bus qui fait un demi tour au milieu de nulle part on trouve enfin le spot. Et oui il s’en passe des choses sur le plateau de Saclay une nuit de Saint Valentin.
Sur les indications de Caroline, nous trouvons un petit chemin près d’un cimetière ou l’on peut s’installer. On hésite , il y a un bout de terrain plat dans le cimetière mais ce n’est pas soirée Halloween c’est soirée Saint-Valentin. On retourne sur le petit chemin de terre et on trouve un endroit sympa.
C’est parti, ce sera soirée 100% visuel avec 2 télescopes dobsons, le mien et le Strock 250 mm de notre rencontre. Guy nous rejoint après avoir fait un détour sur le spot prévu initialement. Il installe son Seestar S50 un tout petit télescope intelligent pilotable avec un smartphone. Caroline fera des photos au smartphone et Maud nous rejoint les mains dans le poches. Et oui il fait froid ???? aux alentours de 0° mais pas très humide. La Lune commence à monter et il n’est pas facile de se repérer dans le ciel. Aucune assistance électronique pour se repérer avec nos Dobsons.
La pollution lumineuse de la région parisienne masque une étoile sur deux, amplifiée par cette Lune très présente. Ce ne sera pas facile. Premier défi : la nébuleuse de l’esquimau dans la constellation des Gémeaux. Normalement voici ce que nous devrions observer :
Çà c’est pour les pros avec une caméra, pour nous en visuel à l’oculaire ce ressemble à une « tachouille » d’environ 5mm avec un point lumineux au centre et tout ça en noir et blanc.
Localisons les Gémeaux dans le ciel ????
Comme vous pouvez le constater on ne voit que Castor et Pollux, il y a une étoile de la constellation des Gémeaux pas loin de la nébuleuse mais on ne la voit pas. Mais la planète Mars est bien visible, Daniel est le premier à trouver la solution, il prend comme repère Pollux et Mars; la nébuleuse recherchée est le troisième sommet d’un triangle rectangle en Mars avec le côté Pollux. Et ça marche! on voit la tachouille dans son télescope. Même motif même punition, je retourne sur mon télescope applique le même principe; quelques ajustements et soudain la nébuleuse est là.
Maud, Caroline et Guy passent d’un télescope à l’autre pour admirer le spectacle.
Et si on essayait Jupiter, facile on ne voit qu’elle dans le ciel. Tiens Ganymède, un des satellites joviens, nous fait de l’œil, c’est la fin de son éclipse par Jupiter. On le suivra et petit à petit et on le verra gentiment s’éloigner de Jupiter.
Un petit tour sur vers la planète Mars, après une nouvelle collimation de mon télescope on voit distinctement la calotte polaire et des zones d’ombres à sa surface.
Pendant ce temps Guy observe les nébuleuses d’Orion et Pacman avec le smart télescope SeeStar.
Le résultat est véritablement impressionnant avec un si petit télescope automatisé!
La Lune est bien haute, et toujours aussi magnifique à observer. Nous pouvons augmenter le grossissement de la vue à l’oculaire, le ciel est très stable.
Déjà 00h30, Dame Météo nous rappelle que la température peut être fraiche, et il commence à faire froid. Certains d’entre nous doivent prendre la route demain. C’est le signal du départ.
Une sortie d’observation sympathique avec une belle nuit et aussi une belle rencontre avec Daniel.
Ce soir, la réunion, comme d’habitude relayée en visioconférence, est consacrée à la présentation d’un instrument récemment acquis par le Club: le Smart télescope ZWO SeeStar S50, par Guy M.
Rapidement adopté par les membres du Club, cet instrument, compact et léger, permet de réaliser facilement de l’imagerie astronomique. Guy a souhaité partager ses impressions sur ce matériel, dont voici les caractéristiques:
Guy détaille l’ensemble des fonctions et des capacités de ce nouveau télescope, piloté avec un smartphone, déjà régulièrement emprunté par les adhérents, débutants ou expérimentés, qui souhaitent pratiquer facilement l’astrophotographie !
Notre conférencier présente ensuite des images d’astrophotographies réalisées avec le S50.
Et quelques images réalisées par les membres du Club …
Au final, ce petit instrument, compact, autonome et léger a rapidement conquis nos adhérents, qui l’empruntent pour des sorties du Club ou pour les vacances !
Un grand merci à Guy pour ses explications très intéressantes et sa prestation.