Un immense plaisir que de se retrouver pour ce partage de Galette ????? après ces deux années d’abstinence !!!
Et c’est la fin , un moment d’échanges et de retrouvailles très sympathique?
@Hervé
Un immense plaisir que de se retrouver pour ce partage de Galette ????? après ces deux années d’abstinence !!!
Et c’est la fin , un moment d’échanges et de retrouvailles très sympathique?
@Hervé
Jean-Pierre, Hervé, Stéphane et moi (Michel) préparons la salle à la Maison verte tandis que Robert est fin prêt pour sa présentation.
Les premiers membres arrivent, la présentation avec visioconférence va commencer.
C’est parti pour une promenade dans le ciel d’hiver!
En premier lieu; repérer l’étoile polaire à partir de la Grande Ourse et la Petite Ourse.
Ici, les constellations circumpolaires, visibles toute l’année.
On peut retrouver toutes les constellations dans Celestarium, outil d’apprentissage du ciel réalisé par le Club.
Là, Messier 51 ou la galaxie Tourbillon, dans la constellation des Chiens de chasse
Puis un passage par Orion,
qui comprend plusieurs objets célestes bien connus :
La grande nébuleuse d’Orion (M42),
La nébuleuse obscure de la Tête de cheval (IC 434), dans la ceinture d’Orion.
La visite continue avec la constellation du Taureau (présentée avec le logiciel Celestarium), qui abrite notamment l’amas ouvert M45 (les Pléiades), M1, la nébuleuse du Crabe.
Robert poursuit sa visite du ciel d’hiver:
Et illustre sa conclusion avec quelques images réalisées par les membres du Club (Nébuleuse planétaire de l’Esquimau, Double amas de Persée, nébuleuse California)
Puis un échange de questions/réponses, avant de se quitter.
Un grand merci à Robert pour cette promenade dans les constellations d’hiver et ses explications passionnantes!
@Michel
Matthieu a développé un logiciel permettant de commander montures et caméras ??et nous en fait la présentation ce soir!!!
Ce sera donc en présentiel et en vidéo-conférence en parallèle
et dès que tout est prêt…. Matthieu en local, nos gentils membres à distance , nos gentils membres en présentiel…. c’est parti!!!
Hé oui!! Matthieu est membre du club depuis 10 ans!!
Matthieu nous présente l’ensemble des fonctions de son logiciel
Logiciel très très complet, interface très intuitive, on retrouve la connexion avec PHD2 pour l’autoguidage…. Et les simulateurs Ascom nous permettent une démo en salle quasi réelle!!
Que ce soit en présentiel ou sur Zoom, nous sommes épatés par cette réalisation…très pro!!
Et quand ça se termine….ça cause….ça cause….
Pour les membres du club absents , le replay c’est ici…..: Logiciel MIRA-Matthieu
@Hervé
La conférence est présentée à la Maison verte, avec une retransmission en visioconférence.
Stéphane, Robert, Hervé et moi (Michel), préparons la salle pour l’auditoire et notre conférencier. Des membres du Club prennent place tandis que d’autres se connectent.
Puis Jean-Paul entame son intervention après avoir présenté une belle vue des environs de San-Francisco:
Après un petit rappel introductif, Jean-Paul présente les avancées de la recherche issues des observations et analyses : la nucléosynthèse primordiale, le Fond diffus cosmologique (CMB), la mesure de l’Univers observable, la toile cosmique et les fluctuations primordiales des origines.
L’Univers observable est mesuré à 45 milliards d’AL., du fait de l’expansion et de l’analyse du Redshift (Z), notamment des galaxies (Vieilles Galaxies rouges: Z=0,5).
Le bilan de la masse de l’Univers est composé de 5% pour les baryons, 27% pour la matière noire, et 68% pour l’énergie noire.
L’étude des supernovæ a été fondamentale dans la compréhension de l’Univers, notamment la nébuleuse Messier M1 par Fred Zwicky et Walter Baade en 1936.
60 ans de de recherche ininterrompue !
L’expansion, mesurée sur une durée de 100 ans, se poursuit et s’accélère, la matière se concentre dans les empreintes de l’oscillation acoustique des Baryons (Daniel Eisenstein, Laureen Anderson).
En 2013, le débat se porte sur l’inflation.
Des questions subsistent (fonctionnement de la Relativité Générale à toutes les échelles, Quid des antiprotons primordiaux et de l’antimatière, quel est la nature et le comportement de l’Energie sombre).
La recherche continue…
La conférence se termine sur cette magnifique vue du ciel.
Un immense merci à Jean-Paul pour sa conférence et ses explications passionnantes sur l’introduction à la cosmologie (2eme partie).
@Michel
Mardi 3 janvier2023. Mont Lévi de la commune de Kittilä, Laponie Finlande, (170 km au nord du cercle polaire), altitude 531 mètres. La Lune est dans sa phase gibbeuse croissante. Le jour a duré 1h24. Le soleil qui rase l’horizon, s’est levé à 11h42 et s’est couché à 13h07. La lune quant à elle, s’est levée à 11h06 et se couchera à 6h01 du matin.
Il est 20h30 heure locale et nous avons rendez-vous avec notre guide. Elle n’a pas choisi cette soirée en fonction des prévisions, mais tout simplement en fonction de ses disponibilités. Depuis le début du séjour, elle martèle qu’il ne faut pas venir en Finlande pour voir les aurores, que nos prédécesseurs n’en n’ont vu aucune. L’application Aurora qu’elle nous a conseillé de télécharger, indique une couverture nuageuse nulle, mais un faible indice KP (qui augmentera les jours suivants). La soirée a première vue ne semble pas favorable (7% de chances de voir une aurore). Au vu de toutes ces prévisions négatives, mon APN et mon trépied sont restés dans la valise. Je m’en mordrai les doigts… de froid (il fait -14) ! Elle nous emmène sur le flanc d’une montagne orientée au nord, mais surplombant la station de ski et sa pollution lumineuse. La guide crie « REVONTULET !! » (Renard de feu en finnois). Nous observons les premières lueurs d’aurores. L’observation à l’œil nu, ne divulgue que quelques vagues nuages mouvants et incolores. Nos téléphones, en mode nuit ou en mode pro, nous révèlent la couleur verte et confirment leur présence.
Je prends mes premières photos en mode pro, temps de pause 1 sec, ISO 3200, retardateur 3 sec. Mon conjoint fait le même réglage avec un ISO de 6400 . Mais son téléphone ne supporte pas le froid, et finit par s’éteindre. Nous fuyons le groupe assez rapidement, pour rejoindre un endroit dans la forêt que nous avions repéré. Sur le chemin, nous croisons trois couples qui partent plus haut dans la montagne. Nous les suivons. Un coup d’œil au Pléiades, Jupiter brille dans ce ciel limpide. Ce n’est pas le ciel le plus fourni d’étoiles que j’ai pu voir, mais quelques objets autres que Mars, semblent teintés. Le reflet de la neige a peut-être une incidence. Ce soir la lune au Sud éclaire ce paysage enneigé. Cette dernière ne s’est pas révélée gênante pour l’observation des aurores. Très rapidement en chemin direction le Nord, les aurores se font de plus en plus intenses. Des flammes verticales de couleur verte s’imposent dans le ciel. Elles dansent sous nos yeux, apparaissent d’un côté de la route puis de l’autre. Nous ne savons plus où donner de la tête. Je bénis les gants tactiles prêtés par une amie. Le froid aura raison de nous. Nous rentrons éblouis, tous exaltés et unis intimement par cette expérience.
Le mercredi et jeudi « soirs », l’application nous envoie des alertes d’« aurores boréales » mais le ciel est totalement nuageux. Vendredi 7 janvier, dernière nuit avant mon départ, le ciel est totalement dégagé. L’espoir d’en revoir et de l’immortaliser avec mon APN se dessine. Je pars en début de soirée faire quelques clichés de Jupiter et de Mars cachés dans les sapins. Au bout de trois quarts d’heure, n’ayant plus l’équipement grand froid prêté durant le séjour, je ne sens plus mes pieds, puis la douleur me contraint à rentrer. Je n’aurai une idée de la température que plus tard (-21 degrés). Pendant la soirée, l’application indique 30% de chance de voir une aurore (mardi elle indiquait seulement 7%). Nous repartons confiant au sommet du mont, chaufferettes dans les chaussettes, il est 22h30 heure locale. Les aurores sont là, timides, elles apparaissent elles disparaissent, l’intensité est faible, les couleurs sont invisibles à l’œil nu. Rapidement, j’essaie plusieurs réglages avec mon APN plus ou moins concluant. Mais les choses se compliquent pour moi, la buée s’installe, et je ne parviens plus à désactiver la mise au point automatique (j’oublie qu’un sélecteur est sur le devant de l’appareil). Les aurores disparaissent. Être sans appareil le mardi, a été finalement une chance de savourer ce spectacle sans être absorbée et agacée par toutes mes lacunes techniques.
Les applications pour les aurores, les témoignages pessimistes, optimistes des uns des autres, les sites météos, tout a été trompeur, contradictoire et décourageant. Le phénomène semble difficile à prévoir et le terme « chasse » aux aurores sur les sites de voyages est bien pesé.
Une seule règle prévaut : dès que le ciel révèle ses étoiles, sortez loin des lumières et comptez…sur votre bonne étoile !
Merci MAUD pour ce partage, qui donnera envie à de nombreux membres du club de suivre ton exemple ?
@Hervé